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Quand nos propres désirs nous ensorcèlent
27 novembre 2013

Baruch Spinoza

Voici les informations importantes que j’ai récupéré sur le philosophe Baruch Spinoza et le désir, selon l’article de Robert Misrahi, de la section L’homme comme désir

  • Pour lui, l’homme est qu’une seule chose, il n’est pas une âme et un corps.
  • L’âme n’est pas une autre chose du corps, par contre il est la conscience du corps. 
  • Selon lui, l’homme est toujours un « acte », il veut, il désire, l’homme n’est « jamais une potentialité ». Ce qui veut dire que l’homme n’est pas un être de connaissance, mais de désir. 
  • Spinoza affirmera dans l’un de ses écrits (Livre III), « L’essence de l’homme est le désir. »
  • « Bien au contraire, l’effort pour être et le désir qui le signifie ou l’exprime sont un mouvement vers l’accroissement de la puissance; non pas certes de la domination, mais de la puissance d’exister, et du pouvoir d’affirmation. »
  • Spinoza confronte l’idée de Platon, même il l’inverse. « Ce n’est pas pour connaître que l’homme désire », mais ce sera selon lui le contraire, l’homme désire avant de connaître. 
  • L’être fait partie de la nature.
  • Le désir, selon Spinoza, n’est pas en dessous de la sensibilité. La sensibilité qui serait la source de du mal, ce serait nécessaire de la dissimuler par la raison et la morale. (Ceci est le contraire de la pensée de Spinoza) 
  • Le désir = idée de l’esprit
  • « Les passions et les sentiments (termes non spinozistes), ou plutôt les affects (affectus) ne sont rien d’autre que la conscience des transformations du corps, l’idée des affections (affectiones) du corps. »
  • Si l’homme suit toujours ses désirs, il vivra heureux, dans le bonheur. Par contre, sa force peut aller en augmentant ou en diminuant.
  • Ces de la joie et de la tristesse que tous les autres sentiments de l’homme découleront
  • « Dans l’ordre politique, le désir s’enchaîne à la monarchie, garant illusoire de l’équité, et, dans l’ordre métaphysique et religieux, le désir s’enchaîne à ses propres peurs qui le conduisent au délire et à la superstition. »
  • Le désir vient de la nature, là où il n’y a rien de mal. C’est donc la corruption de l’homme qui mène au mal, comme l’esclavage. 
  • Spinoza et pour l’idée d’un « pacte social », il est divis que c’est la démocratie qui réalise le mieux ce « pacte social »
  • finalement, « En un mot, le désir produit d’abord l’impuissance de fait et la destruction de soi : le contraire de ce qu’il visait. »

 

Robert MISRAHI, « SPINOZA BARUCH - (1632-1677) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 27 novembre 2013. URL : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/baruch-spinoza/

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