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Quand nos propres désirs nous ensorcèlent
23 novembre 2013

Article sur le Désir, universalis

Voici mon analyse de texte, sur l’article, Désir, philosophie, de Jean Greisch.

Le désir vient de la mythologie grecque, du dieu Hèméros (Himéros). Compagnon d’Éros dieux de l’amour, ils faisaient partie du cortège d’Aphrodite. Pour Platon, le désir est une très grande partie de sa pensée, il lui donnera le titre de l’une des trois constitutions importantes de l’âme. Le désir est un sujet présent dans ses plus grands écrits, Le banquet ainsi que La république. Le désir ne vient pas sans le beau et le bien, « Le désir du Bien et du bonheur représentent la forme la plus haute d’Éros. »(Jean Greisch, Désir, philosophie) Par contre, cela est contredit par le philosophe Aristophane, le désir du bien « ne s’agit pas ici de chercher la moitié manquante pour recréer une unité perdue. »(Jean Greisch, Désir, philosophie) L’œuvre de Platon, Le banquet, a eu sur la pensée occidentale une place considérable. Cependant, pour Aristote, il a lui aussi une vision de l’âme séparer en trois parties, « L’orexis (désir) est le genre dont épithumia (appétit irrationnel, désir aveugle, concupiscence), thumos (courage, impulsion, humeur, emportement) et boulèsis (désir volontaire, rationnel) sont les espèces. »(Jean Greisch, Désir, philosophie) Il y aura une importante distinction entre désir sensible et désir rationnel. C’est avec cette idée que le désir fera son entrée dans le Moyen-âge et l’époque moderne. 

La deuxième partie de l’article est consacré au désir et la conscience de soi. Le Désir pour Spinoza est l’un des aspects principaux de sa pensée, il est selon lui l’essence même de l’homme, de sa détermination à faire quelque chose. Spinoza ne sera guère capable de différencier appétit et désir. Par contre, aujourd’hui le désir et les besoins on était bien différencier par G. W. F. Hegel. Pour ce penseur, le désir s’occupe seulement de ce qui existe, l’objet de désir doit être vu comme vivant ainsi qu’une autre conscience de soi (un autre soi-même). Cela étant dit, l’auteur passe à la vision du désir aujourd’hui, « Bien des anthropologies contemporaines (à commencer par celles qui sont instruites par la psychanalyse freudienne) accordent une place centrale au désir qui, tout comme la dette, est l’un des paramètres fondamentaux de l’existence humaine. » Ensuite, l’article se finit sur une contradiction de la pensée de Platon ainsi que Hegel, par Emmanuel Lévinas sur l’idée de désir comme nature de l’homme. 

Jean GREISCH, « DÉSIR, philosophie », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 23 novembre 2013. URL : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/desir-philosophie/

 

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