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Quand nos propres désirs nous ensorcèlent
10 novembre 2013

Analyse de lecture

Après avoir lu le livre Le désir de Philippe Cabestan, ma recherche est maintenant basée sur des basses solides. Cet ouvrage divisé en cinq parties, même le lecteur à un autre niveau de compréhension du sujet d’étude. Voici quelques points importants que j’ai relevés de cette lecture. 

Intro : 

  • La découverte et la possession de ce qui répondrait véritablement à nos désirs nous combleraient sans doute au point de nous rendre pleinement et définitivement heureux
  • Il nous faudra cependant nous demander si la sagesse ne consiste pas à reconnaitre que cet objet de désir est inaccessible et qu’il nous faudra apprendre à vivre insatisfaits. 

Chapitre 1 : Désir et Besoin

Ce chapitre explique ce que sont les besoins du corps humain et ce qu’est vraiment le désir. 

  • Dans les deux cas, le besoin et le désir est quelque chose qui nous manque. 

Le désir 

  • Propre à l’humain
  • Caractère intersubjectif (conscience individuelle) et culturel. Par exemple, la mode, les gens désirs les vêtements ou les accessoires qui vont selon la mode qui varie selon les époques.
  • Les désirs ne seront jamais comblés. Quand on obtient l’objet de nos désirs, il y en aura toujours un nouvel objet de désir. 
  • Les désirs sont complexes et non nécessaires au maintien en vie.

Les besoins 

  • Les besoins nous semblent inapplicables à l’homme. Ils semblent seulement s’appliquer aux animaux.
  • Les besoins correspondent à se qui est nécessaire au maintien en vie d’un organisme, manger, boire, dormir, etc.
  • Les besoins de chaque organisme sont individuellement définis, une seule fois.
  • Ils ne sont pas établis selon la culture.
  • Ils peuvent facilement être comblés.

Chapitre 2 : Désir et sexualité 

Dans ce chapitre, l’auteur explique en long et en large ce qu’est la sexualité. Ensuite, il explique la libido selon la théorie psychanalyste de S. Freud. Je ne parlerais pas beaucoup de cet aspect vu qu’une collègue de classe fait son travail sur le Désir (voici son blogue http://ideearchitecte33.canalblog.com/)

  • Le besoin sexuel sont un aspect biologique et biochimique de l’être humain
  • la sexualité répond a la culture et les règles que l’homme s’applique. Par exemple aujourd’hui la sodomie est mal vue, tandis qu’à l’époque des Romains la sodomie des maitres sur leurs esclaves n’était pas mal vue.
  • Libido est un mot latin qui signifie désir.

Chapitre 3 : Désir beauté et immortalité

  • C’est depuis l’antiquité que les philosophes s’interrogent sur le désir, notamment sur sa nature.
  • L’auteur prend Platon pour exemple, Platon avait lui une vision métaphysique du désir, sa vision sera très particulière, car elle sera décisive dans l’histoire de cette idée, plus particulièrement en Occident. 
  • L’auteur fait référence aux deux textes du philosophe, Le Banquet ainsi que Phèdre.
  • L’amour et le désir renvoie à une seule idée, c’est a dire éros (désir amoureux? dans ce contexte).C’est pourquoi la sexualité n’a rien d’impur en elle-même.
  • Platon donne au mot éros des parents, sa mère pénia, qui veut dire pauvreté. Et son père poros, qui veut dire expédient. « Pauvreté car l’amour est condamné par nature à ne pas posséder ce qui lui fait défaut; Expédient car il n’en est jamais à court pour se tirer d’embarras » (Le désir, Philippe Cabestan. p.25)
  • Pour Platon l’amour n’est pas un dieu, mais quel que chose qui se place entre les dieux et les hommes, c’est a dire un démon.
  • Deux sortes d’amour, une au sens large et l’autre au sens plus étroit.
  • Amour veux dire désir des choses bonnes, qui vient d’éros, le désir. L’homme désirera toujours ce qui est bon, ce qui mène au bonheur.
  • Le mot éros est avant tout de l’amour de ce qui est beau.
  • L’amour apporte a l’homme une augmentation de la fécondité spirituelle, mais aussi de la fécondité, qui se dit plus corporelle.
  • Le désir d’obtenir le meilleur pour toujours, rapporte l’homme au désir d’immortalité. L’homme en donnant vie à son enfant se donne un peu d’immortalité. 
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